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15 janvier 2008

Robert Desnos, barbouillage - 17 nov. 2007

Après être passée plusieurs fois devant le 19 rue Mazarine, sa dernière adresse, j'ai fini par me décider à lui rendre visite au cimetière du Montparnasse. Une vieille promesse entre moi et moi-même. J'ai tourné en rond dans les allées pendant un petit moment avant de le retrouver.

De retour à l'hôtel, transie de froid, je me suis réfugiée sous les draps. J'ai commencé à barbouiller avec un kit de gouache pour enfants acheté la veille...

desnos

à partir d'une photo extraite des Oeuvres de Robert Desnos, Quarto Gallimard

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Commentaires
L
Merci beaucoup pour ce riche commentaire. Des mots très justes...
J
ROBERT LE DIABLE<br /> <br /> Si notre image vous fait peur<br /> <br /> N’attrapez pas la coqueluche*<br /> <br /> Celui-là sa tête tournait <br /> <br /> dans toutes les directions<br /> <br /> Comme les tables les rêves éveillés<br /> <br /> Et les abeilles dans les ruches <br /> <br /> Dix-huit ans en dix-huit<br /> <br /> Après la grande boucherie et la mort<br /> <br /> de Notre Apollinaire et aussi<br /> <br /> De Laurent Tailhade Ces porte-lyres<br /> <br /> Au milieu des voyous cocardiers<br /> <br /> Et des porte-flingues qui attaquaient<br /> <br /> les banques en récitant des alexandrins<br /> <br /> Ses PROSPECTUS de mil neuf cent dix-huit<br /> <br /> recopiés à la main pour cinq amis<br /> <br /> et que le public jamais ne lut<br /> <br /> - les manuscrits non insérés ne sont pas rendus-<br /> <br /> Il faut les lire et les relire<br /> <br /> Si vous aimez un siècle après<br /> <br /> la neuve jeunesse<br /> <br /> Celle qui casse la porcelaine<br /> <br /> En commençant par Poésie! Ô lapsus!<br /> <br /> Si vous ne vous privez pas d’Entrer sans frapper<br /> <br /> Ici où l’on peut apporter son amour<br /> <br /> Sa Vénus Sa muse et ses premières brumes verbales<br /> <br /> - A d’autres la clarté des canons et des sacrifices<br /> <br /> Et le cri de haine des vieillards postiches -<br /> <br /> Et pour le reste quand dans le camp de Terezín<br /> <br /> en mil neuf cent quarante-cinq<br /> <br /> Robert Desnos se réfugiait dans la Poésie<br /> <br /> C’est une image de Rrose Sélavy<br /> <br /> qui s’imposait à lui<br /> <br /> Elle est réellement le cheval qui court au-dessus des montagnes<br /> <br /> * italiques de Robert DESNOS<br /> <br /> ” Comment ai-je rencontré Robert, Robert le Diable, Robert Tête-en-l’Air, Robert Pieds-sur-le-sol, Robert le Fou, Robert de Normandie, Robert-Robert? Je ne saurais le dire…”<br /> <br /> Henri Jeanson “Desnos 1918″
L
:) Qui sait...
R
ça lui aurait sans doute plu
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